Dana Buchbinder – Career Showcase / Vitrine des carrières

By Michael Frankfort & Samantha Hendricks (STAO Blog Contributors & STAO Members)

Dana Buchbinder

 

https://www.ecospark.ca/ 

Career Showcase

STAO Blog had the privilege of chatting with Dana Buchbinder, the Citizen Science Program Manager at EcoSpark, an environmental charity based in Toronto. Dana shared her journey into STEM education, her love for science, and how her teachers inspired her along the way.

What is your job title? What career did you train for? Why did you pursue this career path? What does this job entail?

I’m a conservation scientist, STEM educator (elementary and secondary), and outdoor program developer. I trained as an environmental scientist specializing in community engagement. I chose this path because I’ve always loved nurturing curiosity in students and helping them see how classroom learning connects to the world around them. My work focuses on creating engaging, hands-on learning experiences that blend inquiry, sustainability, and research design. I believe these skills can solve real-world problems and open doors to meaningful careers.

My job also includes collaborating with teachers to develop resources—like lesson plans and career reflection tools—that align with curriculum expectations. Together with my EcoSpark colleagues, we encourage students to take action for climate and biodiversity as they discover pathways for a more sustainable future.

What aspects of science and technology influenced you in pursuing this career path—thinking about your elementary, high school, and post-secondary experiences?

My fascination with science and nature started early. In elementary school, I loved hands-on projects like building inventions from scratch, cooking, and exploring ecosystems in Delaware through camps and field trips. These experiences showed me how science connects us to the natural world.

In high school, my interest grew through classes in advanced biology and EcoClub projects, but also writing. I was especially captivated by the ways cross-curricular initiatives and teamwork addressed sustainability challenges. At Wesleyan University, I took courses in environmental science and traveled for field work that helped me understand how STEM could address global issues like climate change. I dove further into coursework in soils, pollination, environmental education, and ethics with a Master of Environmental Management program at Duke University Nicholas School of the Environment. 

Early internships with sustainable farms, US Environmental Protection Agency, and conservation not-for-profits helped me practice citizen science leadership in real world settings. These experiences reinforced my passion for sharing this knowledge with students and empowering them to make a difference.

What advice would you give to students in all grade levels on how to pursue their interests in working in a similar field to yours?

If you’re excited about STEM and sustainability, start exploring! Take courses like environmental science, computer science, biology, chemistry, and physics as you go through school. Join extracurricular activities like Eco Clubs, coding workshops, or science fairs—they’re a great way to build skills while having fun.

Volunteering is another excellent way to get involved. Look for opportunities to help with STEM-related programs at libraries, schools, or community events. At EcoSpark, for instance, we have accessible programs and volunteer opportunities for all ages to engage in hands-on environmental activities that integrate STEM concepts. Volunteer scientists measure snow, photograph butterflies, and use species ID apps for climate research and more.

Above all, stay curious! Ask questions, observe nature closely even close to home, try new tools and traditional ways of knowing, and listen to diverse voices as we collaborate to solve problems creatively. These habits will take you far, whether you’re designing field tech, sharing ecosystem stories, or imagining new ways to make the world a better place.

Are there any common misconceptions about your job or career path?

A lot of people think STEM education is just about coding or working with high-tech gadgets, but it’s so much more than that. STEM is about creativity, collaboration, and critical thinking—it’s about solving real-world challenges and making a positive impact. For me most days, being a scientist means helping people and the planet by doing what I love!

Another misconception is that you need to be a math genius to pursue STEM. While math is important, STEM careers rely on a wide range of skills, like communication, design, and project management. There’s room for everyone in STEM, no matter what your strengths are.

If there was one take-home point, what would it be?

STEM education is all about empowerment. It’s about realizing that you have the tools to shape the future—whether you’re creating a more energy-efficient home, coding a program to address community needs, or studying human-environment connections in urban ecosystems. Especially in the field of conservation, there’s a sense of awe for the tenacity of nature that really fuels the work to leave our habitats greener that we found them. Who wouldn’t want to be a part of that?

For students, my message is simple: stay curious, embrace challenges, and remember that every project is an opportunity to explore your potential and contribute to a more sustainable world.

Vitrine des carrières

Le blog de l’APSO a eu l’opportunité d’échanger avec Dana Buchbinder, responsable du programme Citizen Science chez EcoSpark, une organisation environnementale à but non lucratif située à Toronto. Dana a partagé avec nous son parcours dans l’enseignement des STIM, sa passion pour les sciences et l’impact de ses enseignants inspirants sur son apprentissage tout au long de son cheminement.

Quel est votre titre professionnel et la carrière pour laquelle vous vous êtes formée ? Qu’est-ce qui vous a motivée à choisir cette voie ? En quoi consiste précisément votre travail ?

Je suis scientifique de la conservation, éducatrice STEM (niveau primaire et secondaire) et conceptrice de programmes en plein air. Ma formation est en sciences de l’environnement, avec une spécialisation en engagement communautaire. J’ai choisi cette voie professionnelle car j’ai toujours été passionnée par le fait de stimuler la curiosité des élèves et de les aider à comprendre le lien entre ce qu’ils apprennent en classe et le monde qui les entoure. Mon rôle consiste à créer des expériences d’apprentissage pratiques et engageantes qui intègrent l’enquête scientifique, la durabilité et la conception de la recherche. Je crois fermement que ces compétences permettent de résoudre des problèmes réels et ouvrent la voie à des carrières passionnantes.

Je collabore également avec les enseignants pour développer des ressources, telles que des plans de cours et des outils de réflexion sur les carrières, en accord avec les exigences du programme scolaire. Avec mes collègues d’EcoSpark, nous encourageons les élèves à s’engager pour le climat et la biodiversité tout en découvrant des perspectives pour un avenir plus durable.

Quels aspects des sciences et des technologies ont marqué votre choix de carrière, en tenant compte de vos expériences à l’école primaire, au secondaire et au niveau postsecondaire ?

Ma passion pour les sciences et la nature remonte à mon plus jeune âge. À l’école primaire, j’adorais les projets pratiques, comme construire à partir de zéro, cuisiner, et explorer les écosystèmes du Delaware lors de camps et d’excursions. Ces expériences m’ont permis de voir comment les sciences nous connectent au monde naturel.

Au secondaire, mon intérêt pour les sciences a grandi grâce aux cours de biologie avancée et aux projets du club écologique, mais aussi à travers l’écriture. J’ai été particulièrement fascinée par la façon dont les initiatives interdisciplinaires et le travail en équipe pouvaient relever les défis du développement durable. À l’université de Wesleyan, j’ai suivi des cours en sciences de l’environnement et réalisé des travaux pratiques sur le terrain, ce qui m’a permis de comprendre comment les STIM pouvaient être utilisées pour résoudre des problèmes mondiaux comme le changement climatique. Plus tard, en poursuivant un master en gestion de l’environnement à la Nicholas School of the Environment de l’université de Duke, j’ai approfondi mes connaissances sur les sols, la pollinisation, l’éducation à l’environnement et l’éthique.

Mes premiers stages dans des fermes durables, à l’Agence américaine pour la protection de l’environnement, et dans des organisations environnementales à but non lucratif m’ont permis de mettre en pratique le leadership en sciences citoyennes dans des contextes réels. Ces expériences ont renforcé ma passion pour le partage de ces savoirs avec les élèves et pour les aider à devenir acteurs du changement.

Quels conseils donneriez-vous aux élèves de tous niveaux pour nourrir leur intérêt et poursuivre une carrière dans un domaine similaire au vôtre ?

Si les STIM et le développement durable vous passionnent, commencez à explorer dès maintenant ! Suivez des cours comme les sciences de l’environnement, l’informatique, la biologie, la chimie et la physique tout au long de votre parcours scolaire. Impliquez-vous dans des activités parascolaires telles que les éco-clubs, les ateliers de codage ou les foires scientifiques – c’est une excellente façon d’acquérir des compétences tout en vous amusant.

Le bénévolat est également un excellent moyen de vous engager. Cherchez des opportunités dans des bibliothèques, des écoles ou lors d’événements communautaires liés aux STIM. Chez EcoSpark, par exemple, nous proposons des programmes accessibles et des opportunités de bénévolat pour tous les âges, permettant de participer à des activités environnementales pratiques qui intègrent les concepts des STIM. Les scientifiques bénévoles mesurent la neige, photographient des papillons, utilisent des applications d’identification des espèces pour la recherche climatique, et bien plus encore.

Surtout, restez curieux ! Posez des questions, observez la nature de près, même près de chez vous, explorez de nouveaux outils et méthodes traditionnelles de connaissance, et écoutez les perspectives diverses pour collaborer de manière créative à la résolution de problèmes. Ces habitudes vous ouvriront de nombreuses portes, que vous conceviez des technologies innovantes, partagiez des récits sur les écosystèmes ou imaginiez des solutions pour rendre le monde meilleur.

Y a-t-il des idées reçues ou des malentendus concernant votre métier ou votre parcours professionnel ?

Beaucoup de gens pensent que l’enseignement des STIM se limite au codage ou à l’utilisation de gadgets de haute technologie, mais en réalité, c’est bien plus que cela. Les STIM englobent la créativité, la collaboration et la pensée critique – il s’agit avant tout de résoudre des problèmes concrets et d’avoir un impact positif. Pour moi, être scientifique, c’est principalement aider les gens et la planète tout en faisant ce que j’aime !

Une autre idée fausse courante est qu’il faut être un expert en mathématiques pour travailler dans les STIM. Bien que les mathématiques soient importantes, les carrières dans ce domaine nécessitent une variété de compétences, telles que la communication, la conception et la gestion de projet. Les STIM offrent des opportunités pour tout le monde, quel que soit votre domaine de compétence.

Quel serait le principal message à retenir ?

L’enseignement des STIM repose sur l’autonomisation. Il s’agit de comprendre que nous avons les outils nécessaires pour façonner l’avenir, que ce soit pour concevoir des maisons plus écologiques, coder des programmes qui répondent aux besoins de la communauté ou étudier les interactions entre l’homme et l’environnement dans les écosystèmes urbains. En particulier dans le domaine de la conservation, la résilience de la nature suscite un profond respect, qui alimente le travail visant à rendre nos habitats plus verts qu’ils ne l’étaient à l’origine. Qui ne voudrait pas en faire partie ?

Pour les élèves, mon message est clair : restez curieux, relevez les défis et rappelez-vous que chaque projet est une opportunité d’explorer votre potentiel et de contribuer à un monde plus durable.

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